English abstract
Ron Paul: Collapsing Economy Fuels Baltimore-Style Riots
The largest – and yet under-reported – factor behind the Baltimore riots is America’s poor economy and it’s only going to get worse, according to former presidential candidate Dr. Ron Paul. Posted By Kit Daniels | Infowars.com on April 30, 2015 – Click here to view original post. I also recommend reading the following post by Shaya Tayefe Mohajer, Liz Dwyer and Willy Blackmore (Takepart.com): What Baltimore Has in Common With Ferguson and Other Protest Flashpoints, which further documents the point made by Dr. Ron Paul.

Ron Paul a été élu à 12 reprises comme représentant au Congrès américain, et il a été trois fois candidat à la présidence des États-Unis. Il est actuellement président de l’Institut Ron Paul pour la paix et la prospérité. Image Credits: Kit Daniels / Infowars.com.
Le texte qui suit est une traduction d’un article de Kit Daniels paru le 30 avril sur le site Infowars.com. Cliquez sur ce lien pour consulter l’article original.
Ron Paul remarque que les causes des émeutes comme celles de Baltimore sont beaucoup plus profondes qu’une « simple » réaction à la brutalité policière — l’économie américaine est en désarroi, malgré ce que disent les autorités, et les émeutes reflètent le profond mécontentement de ce segment de plus en plus large de la population américaine qui ne voit plus de lumière au bout du tunnel — si ce n’est la lumière du train de l’effondrement économique complet qui arrive à grande vitesse….
Henri Thibodeau
Le facteur le plus important — et celui dont on parle le moins — qui alimente les émeutes de Baltimore, c’est le piètre état de l’économie américaine, et les choses ne peuvent aller qu’en empirant, selon Ron Paul, ancien candidat aux élections présidentielles des États-Unis.
« Nous sommes familiers avec la militarisation des forces policières et leurs réactions excessives dans la guerre contre la drogue », a-t-il déclaré jeudi [30 avril] sur le Alex Jones Show. « Nous avons également remarqué que certaines personnes qui sont victimes de l’usage excessif de la force par les services policiers ont elles aussi des réactions exagérées, ce qui peut également rendre les gens nerveux; mais le phénomène le plus important qui alimente la problématique des noyaux urbains nous ramène à l’économie ».
« Si nous avions une économie florissante, les problèmes des noyaux urbains n’existeraient pas; mais quand vous avez un système basé sur les prestations sociales, la conception keynésienne de l’économie, et la Réserve fédérale qui permet aux riches de s’enrichir encore plus – et ce qui reste de la classe moyenne, ce qui peut rester de la classe moyenne supérieure, les riches s’en prennent même à eux pour les taxer et tenter de perpétuer [ce système] ».
« Une chose est sûre : nous ne savons pas quand cela va se terminer, mais cela va se terminer, » a ajouté le Dr Paul. « Il n’y a jamais eu de papier-monnaie qui a survécu indéfiniment; ils finissent toujours par disparaître, et celui-ci [le dollar américain] a duré trop longtemps, il est plus démesuré que jamais. »
« Il n’y a jamais eu auparavant de monnaie fiduciaire* comme le dollar tel qu’il existe aujourd’hui. »
L’économie américaine s’est considérablement ralentie au premier trimestre de 2015, avec une croissance de seulement 0,2 % par rapport à 2,2 % au dernier trimestre de l’année 2014.
« Il y a une énorme bulle avec le dollar », a déclaré le Dr Paul à CNBC le 14 avril dernier. « Ce n’est pourtant pas parce que le dollar est une devise exceptionnelle — il n’existe tout simplement rien de mieux. »
« Les indicateurs fondamentaux sont catastrophiques, et l’économie est définitivement en piètre état quand plus de la moitié de la population a de la difficulté à joindre les deux bouts. »
Ainsi, ce n’est pas un hasard si les émeutes qui se produisent actuellement aux États-Unis coïncident avec l’effondrement de l’économie.
Kit Daniels | Infowars.com — traduit par Henri Thibodeau
*Une monnaie fiduciaire (en anglais : fiat money) est un instrument financier dont la valeur nominale est supérieure ou sans rapport à sa valeur intrinsèque et dont l’usage est prescrit par force de loi, généralement par l’entremise d’une banque centrale (Banque du Canada, Réserve fédérale des États-Unis).