English abstract
Climate Engineering And Polar Meltdown, How Long Has It Been Going On?
In this article published December 23, 2015, Dane Wigington (geoengineeringwatch.org) writes that geoengineering has been going on since the mid 1940s, when the powers that be began their attempts at controlling global warming in a series of experiments that have since gone awfully wrong. “Climate engineering has been wreaking havoc around the globe for over six decades with countless, unimaginable, and irreparable consequences”, Dane writes. “Global climate engineering is the epitome of the industrialized/militarized destruction of our planet.”
Ingénierie du climat et fonte des calottes polaires – depuis combien de temps est-ce que cela dure?
Par Dane Wigington | geoengineeringwatch.org | 23 décembre 2015
Traduit de l’américain par Henri Thibodeau Henri’s Web Space
J’ai récemment publié une copie historique du magazine Popular Science datant de juin 1958, qui contenait un article de fond indiquant les dangers reliés à l’emploi « d’armes météorologiques ». On y formulait plusieurs déclarations factuelles significatives qui méritent d’être sérieusement éclaircies et approfondies.
« La modification des conditions météorologiques et de la température de la Terre est maintenant du domaine de la faisabilité », déclare le Dr Joseph Kaplan, président de l’Année géophysique internationale[1].
… les connaissances actuelles énumèrent sept façons possibles de modifier les conditions météorologiques à l’échelle mondiale………Toutes ces méthodes permettraient de réguler la distribution de la chaleur dans différentes parties de l’atmosphère terrestre. Ceci est la base du contrôle météorologique mondial.
Cet autre extrait du magazine Popular Science est extrêmement important à considérer :
Des scientifiques de l’Armée de l’air [des États-Unis] expérimentent déjà avec de la vapeur de sodium, éjectée par des avions à réaction, pour intercepter le rayonnement solaire (gestion du rayonnement solaire). D’autres gaz laisseraient passer le rayonnement solaire, mais emprisonneraient la chaleur réfléchie par la Terre. Le dernier demi-siècle, au cours duquel nous avons brûlé d’énormes quantités de combustibles fossiles, a démontré ce qu’une augmentation de dioxyde de carbone atmosphérique peut faire. Les quantités émises par les cheminées et les automobiles ont créé ce qu’on appelle un « effet de serre », qui a fait augmenter la température de la Terre d’environ deux degrés Fahrenheit — une hausse significative.
Le Dr Joseph Kaplan (président de l’Année géophysique internationale) a aussi déclaré ce qui suit dans [le même article de] Popular Science :
Ce résultat pour le moment accidentel (réchauffement rapide de la Terre) est déjà sérieux, et nous devons trouver un moyen de le contrecarrer. La fonte des glaces polaires fera monter les niveaux des océans d’au moins 40 pieds [12 m], inondant de vastes étendues dans les 50 ou 60 prochaines années si les températures atmosphériques ne sont pas contrôlées.
Encore une fois, il est important de comprendre qui était Kaplan, le président de l’Année géophysique internationale, un événement exceptionnellement important qui avait rassemblé des scientifiques du monde entier pour discuter de l’état de la planète.
La carte de la géoingénierie mondiale a été jouée il y a plusieurs décennies. La campagne de supercherie totale visant à cacher ce fait a été mise en œuvre depuis de nombreuses décennies. L’ensemble des communautés de la science du climat et de la météorologie se répartit en l’une ou l’autre de deux catégories. Soit ils mentent à un degré presque inimaginable, soit ils sont criminellement ignorants à un degré presque inimaginable. Certes, nous devons considérer le fait que nombreux sont ceux dans la communauté scientifique qui sont contraints à garder le silence ou à mentir, tandis que d’autres sont muselés par des mesures de confidentialité fédérales. Les gens qui sont au pouvoir (et le complexe militaro-industriel qu’ils contrôlent) savent depuis longtemps que la planète se réchauffait rapidement en raison des activités anthropiques. Les gaz qui entrent dans l’atmosphère y restent, ils ne s’envolent simplement pas dans l’espace, comme certains semblent avoir choisi de croire. Les photographies historiques ci-dessous montrent, déjà en 1959, les signes inquiétants du début du réchauffement de l’Arctique et de la fonte de la calotte polaire.

Le sous-marin USS Skate au pôle Nord le 17 mars 1959.

Deux sous-marins américains au pôle Nord, août 1962.
Les gaz à effet de serre ont un impact sur l’équilibre énergétique de la Terre, il n’y a pas d’autre issue possible. Il y a (et il y a eu) une lutte continuelle entre les aérosols atmosphériques et l’accumulation de gaz à effet de serre. Ce fait est scientifiquement incontesté. Le taux actuel de réchauffement planétaire est égal à l’énergie thermique de quatre bombes atomiques [comme celle larguée sur] Hiroshima par seconde, soit 400 000 par jour. Pour permettre la perpétuation de l’incommensurable folie du complexe militaro-industriel, et pour préserver le mythe de l’expansion perpétuelle sur une planète [aux ressources strictement] limitée, les gens qui sont au pouvoir ont déchaîné il y a longtemps la folie de l’ingénierie climatique, à l’insu — et sans le consentement — de la population. Examinez attentivement le graphique ci-dessous. Notez que le réchauffement soutenu de la planète a atteint un sommet marqué au milieu des années 1940. Inexplicablement, il a ensuite reculé radicalement pour maintenir un niveau stable jusqu’au milieu des années 1970. De nombreuses sources admettent maintenant que ce refroidissement à été causé par les aérosols atmosphériques, bien qu’aucune source officielle n’admette que la géoingénierie[2] est la principale source de ces aérosols.

Ce graphique des températures mondiales indique clairement l’enclenchement de l’ingénierie climatique après la Deuxième Guerre mondiale.
Les pouvoirs en place ont déployé les premiers programmes de géoingénierie à grande échelle immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale. De volumineux rapports historiques du Congrès [des États-Unis] et des rapports présidentiels démontrent que l’ingénierie climatique a été employée depuis le milieu des années 1940. Le réchauffement de la planète a été temporairement ralenti (jusqu’au milieu des années 1970) en raison des effets à court terme de l’injection d’aérosols dans l’atmosphère (comme mentionné plus tôt dans cet article). La lutte toxique était en cours entre l’accumulation de gaz à effet de serre et la diffusion dans l’atmosphère de particules diffusant la lumière.

Ciel arctique. Photo Thomas Laupstad
Les pôles ont fait partie des premières cibles de la pulvérisation intensive, probablement pour un certain nombre de raisons. Ces endroits éloignés sont hors de la vue et de l’esprit, et ils sont également les régulateurs de la température de la planète. Une « brume arctique » inhabituelle et inusitée a été signalée dès les années 1950, bien que la véritable source primaire de cette brume n’a pas été admise. Le refroidissement de l’Arctique a tout d’abord été très marqué, jusqu’à ce que les conséquences catastrophiques de l’ingénierie du climat aient commencé à se manifester.

Ce graphique illustre clairement la chute anormale des températures dans l’Arctique survenue dans les trois premières décennies suivant le début de l’ingénierie climatique.
Tandis que les effets de l’accumulation continue des gaz à effet de serre et de la destruction de l’ozone ont commencé à contrecarrer l’effet de refroidissement des aérosols hautement toxiques [des programmes] de géoingénierie, la Terre a recommencé à se réchauffer rapidement, en particulier dans le cercle arctique. Les températures de l’Océan arctique sont maintenant les plus chaudes jamais enregistrées. Ce facteur est à l’origine du dégel et de l’émission de dépôts de méthane autrefois gelés, nouvelle contribution à l’accumulation des gaz à effet de serre (un autre des nombreux effets d’entraînement qui ont été déclenchés). L’étendue de la banquise arctique a atteint des planchers records en 2015. Dans une tentative catastrophique pour compenser, les géoingénieurs ont continuellement augmenté la portée et l’ampleur de la pulvérisation d’aérosols. Le crédo de l’ingénierie climatique est « d’en rajouter » sans relâche, et ils continuent aujourd’hui d’élargir la voie conduisant à la destruction planétaire. Ce que font maintenant les ingénieurs du climat pour tenter de préserver ce qui reste de glace dans l’Océan arctique ne peut être qualifié que d’incroyablement désespéré et complètement destructeur pour l’ensemble de la biosphère.

Les températures mondiales ont augmenté de façon exponentielle. La légère chute des températures mondiales survenue pendant les trois premières décennies de géoingénierie est aussi bien visible dans ce graphique.
L’ingénierie climatique a fait des ravages dans le monde entier depuis plus de six décennies avec d’innombrables, inimaginables, et irréparables conséquences. Celles-ci comprennent une couche d’ozone étiolée, un cycle hydrologique complètement perturbé, et la contamination totale de notre planète autrefois prospère. Les programmes soutenus ont été (et sont) une arme essentielle pour le contrôle des nations et des populations dans le monde entier. Chacun de nous a été forcé de devenir un sujet de laboratoire pour l’expérience la plus gigantesque et la plus meurtrière jamais réalisée sur la race humaine. Si on permet à cette expérience de continuer, l’extinction planétaire totale et à court terme est une certitude mathématique. La société industrialisée et militarisée est en train de s’effondrer, et dans l’ensemble notre destin collectif est presque scellé. Le climat de la Terre et ses systèmes essentiels à la vie se désintègrent de jour en jour. L’ingénierie climatique planétaire est la quintessence de la destruction industrialo-militaire de notre planète. Chacun a un rôle à jouer dans le combat désespéré pour dénoncer la folie de la géoingénierie et y mettre fin – faites entendre votre voix. DW
Notes du traducteur
- Les ajouts entre [crochets] sont du traducteur.
[1] L’AGI, qui s’est déroulée du 1er juillet 1957 au 31 décembre 1958, prenait la relève d’un autre programme du même type, appelé Année polaire internationale, qui prit fin en 1933.
[2] Géoingénierie
— Ingénierie visant à modifier certaines caractéristiques de l’environnement à l’échelle de la Terre; Commission générale de terminologie et de néologie (France), 2012.
— Ingénierie qui s’intéresse à la mise en œuvre de moyens afin d’influencer délibérément le climat terrestre, de manière à contrecarrer les effets du réchauffement climatique dû à l’émission de gaz à effet de serre; Office québécois de la langue française, 2010.
— Ensemble des techniques visant à stabiliser le système climatique par une gestion directe de l’équilibre énergétique de la Terre, de façon à remédier à l’effet de serre renforcé; Organisation météorologique mondiale, 2011.