English abstract
Planet X/Nibiru: “No Need For Panic”
Recently interviewed on the Leak Project YouTube Channel (Insider Intel with John Moore: Planet X, Dark Knight Satellite, Martial Law), investigator, radio talk-show host and Vietnam Veteran John Moore (The Liberty Man) has devoted several years to studying the issue of “Planet X”, aka Nibiru. He has interviewed dozens of US Navy submarine and surface fleet veterans on the subject of rapid global sea level rise, gleaning information, asking questions the main stream media dare not ask. The following is a translation of a monograph he published back in 2006, where he described the possible/probable impacts of the Planet X system as it reenters our inner Solar System. Click here for English PDF.
John Moore (The Liberty Man) a consacré de nombreuses années de recherche à la Planète X/Nibiru. Il a récemment été interviewé sur la chaîne YouTube de Leak Project (Insider Intel with John Moore: Planet X, Dark Knight Satellite, Martial Law). En 2006, il avait publié un article intitulé « No Need For Panic » (Pas besoin de paniquer), où il décrivait les conséquences possibles de l’approche du système dont la Planète X ferait partie, ainsi que les réactions probables de nos gouvernements à son approche.
Notez bien que ce texte a été originalement écrit en 2005 et que M. Moore ne l’a pas modifié depuis le printemps 2006. J’ai ajouté plusieurs notes et références, mais la traduction reproduit fidèlement le contenu de l’original, comme me l’a demandé M. Moore.
Si vous ne l’avez déjà fait, je vous encourage également à lire cet autre article que j’ai publié au mois de décembre dernier, qui demeure un des plus populaires sur mon site et qui complète bien celui-ci : La planète X (Nibiru) et son influence possible sur notre système solaire.
Henri Thibodeau Henri’s Web Space
Pas besoin de paniquer
© 2006, John R. Moore, The Liberty Man; traduit et publié sur Henri’s Web Space avec la permission de l’auteur. Les notes et ajouts [entre crochets] sont du traducteur. Cliquez ici pour lire l’original en anglais.
En dépit de mon image publique, j’éprouve effectivement des émotions. La seule raison pour laquelle j’arrive à trouver le sommeil ou à vous regarder dans les yeux, c’est que je me suis efforcé de vous avertir. J’écris cette monographie pour ma propre conscience, sachant que j’ai fait de mon mieux pour avertir ceux que j’aime. Lorsqu’elle aura été distribuée, j’aurai accompli mon devoir.
Nous avons atteint un point où la plupart des adultes ont entendu parler de « réchauffement planétaire » ou du ralentissement de plus de 30 % du Gulf Stream. La plupart ont même eu vent de l’annonce de la NASA, en août 2005, concernant la découverte d’une « dixième planète ». Ou de l’édition du 15 janvier 2006 de l’encart « Parade » dans les journaux du dimanche (www.parade.com) [je n’ai pas trouvé l’article auquel M. Moore fait référence].
Il y a peut-être ½ de 1 % des adultes aux États-Unis qui comprennent ce que ces choses signifient vraiment. Cette monographie s’adresse à ce ½ de 1 %. Des notes, une bibliographie et une liste de sites web apparaissent à la fin de cette monographie. Cet article s’adresse principalement à ceux qui connaissent et comprennent déjà dans une bonne mesure ce dont il est question. Les autres ne comprendront pas vraiment ce dont il est question sans une présentation en profondeur, ou sans lire des milliers de pages dans la documentation indiquée dans la bibliographie.
Juste la semaine dernière, un ami qui publie un journal m’a demandé de résumer ces choses en quatre paragraphes. Ma première réaction a été de m’esclaffer. J’en suis venu à réaliser qu’entre l’immense complexité du sujet et le très efficace programme de désinformation gouvernemental, j’ai tout un défi à relever si je veux résumer sans contrainte, surtout en quatre paragraphes.
Cette mise à jour est le résumé le plus actuel [2006] et le plus complet de six années de recherches pour obtenir des informations, des renseignements et des données relativement aux changements planétaires, l’élévation du niveau des écéans et les changements climatiques extraordinaires qui résultent de l’arrivée d’un nouveau corps céleste dans notre système solaire. Ce corps céleste est connu sous diverses appellations : Absinthe, Planète X, la Dixième planète, et une vingtaine d’autres noms[1]. Le sujet recouvre ce que j’appelle « le subterfuge du réchauffement planétaire ».
[1] Notamment, Nibiru, la Douzième planète (Zecharia Sitchin), Hercolubus, la planète rouge.
À des intervalles d’environ 3 600 ans, la Dixième planète (Absinthe) revient vers le centre de notre système solaire. Son orbite elliptique est d’environ 1 800 ans dans une direction et 1 800 ans dans l’autre. Elle est de trois à cinq fois plus grosse que la Terre, et elle voyage avec un champ de débris d’une largeur d’environ ¼ de million de milles de chaque côté, en plus d’être accompagnée de nombreux autres « objets » de tailles et de formes diverses. À l’approche de notre système solaire (sans oublier qu’elle fait effectivement partie de notre système solaire), elle commence à interagir directement avec les neuf autres planètes, ainsi qu’avec notre soleil. Cette interaction entraîne des effets gravitationnels et électriques. Le fin mot de l’histoire? La Terre reçoit du soleil des énergies électriques et solaires de plus en plus importantes.
Pour diverses raisons, j’ai à toute fin utile cessé de parler de la planète Absinthe. En dépit de l’annonce de la NASA au mois d’août 2005 concernant la découverte d’une dixième planète, j’ai acquis suffisamment d’expérience pour savoir que très peu de gens prendront le temps nécessaire pour comprendre la nature complexe des mécaniques solaires, l’aspect électrique de l’univers, et ce que le professeur McCanney[2] appelle « l’action à distance ». Pour les quelques âmes intrépides qui ont soif de connaissances dans ce domaine, veuillez consulter la bibliographie.
[2] Le professeur James McCanney, un scientifique accrédité, avait amorcé sa carrière à l’université Cornell. Il est hautement respecté dans son domaine d’expertise. Tous ses livres apparaissent dans la bibliographie ci-dessous. Site web : www.jmccanneyscience.com
Une mise en garde
Fournir des dates ou un calendrier précis est une aventure risquée quand il s’agit de l’avenir[3]. Ceci étant dit, j’ai compilé ces calendriers en m’appuyant sur plusieurs sources en lesquelles j’ai confiance et que je respecte. Je m’attends à ce que ceux qui liront cet article effectuent leurs propres recherches et s’appuient sur les informations qu’ils obtiendront pour passer à l’action, au lieu de s’appuyer uniquement sur cet article. Comme je l’indique plus haut, certains lecteurs seront déjà très familiers avec le sujet, ayant déjà eu accès à l’essentiel de cette information. Pour d’autres, ce sujet et ces concepts seront des choses entièrement nouvelles. Je m’attends à ce que certains lecteurs réagissent avec incrédulité, rejetant cette information du revers de la main sans aller plus loin. D’autres seront choqués et même hostiles. Ça ne fait rien. J’ai rempli mon devoir de chrétien en vous avertissant. Je n’exerce aucun contrôle – et je n’y tiens pas – sur votre réaction.
[3] « Hélas, il est toujours hasardeux d’émettre des prévisions, particulièrement lorsqu’elles concernent l’avenir. » ― Proverbe danois fréquemment attribué à Niels Bohr, physicien danois lauréat du prix Nobel de physique en 1922.
Le transporteur thermohalin de l’Atlantique Nord
Aussi connu sous l’appellation Gulf Stream. On a annoncé publiquement le 27 novembre 2005 que le Gulf Stream avait ralenti de 30 % depuis 1993. Mes sources confidentielles indiquent que ce ralentissement excède les 30 %. La plage de 1993 à 2005 n’indique pas à quelle vitesse ce ralentissement s’est produit. Elle indique uniquement un intervalle (12 ans, au maximum). La plupart des scientifiques estiment que cette réduction de 30 % est survenue dans un intervalle beaucoup plus court (trois à cinq ans). Ils me disent également qu’on estime qu’une réduction de 50 % marquerait le seuil critique. Certains scientifiques accrédités estiment que le Gulf Stream s’arrêtera complètement à un peu moins de 50 % en termes de masse et de vélocité. Lorsque le Gulf Stream aura ralenti de plus de 50 %, nous assisterons à des changements climatiques extraordinaires, notamment des températures hivernales inférieures de 15 à 20 °F à la moyenne et des températures estivales de 10 à 15 °F plus élevées. Avec les CVC[4] modernes, cela n’est trop problématique. Toutefois, il ne faut pas oublier les autres effets, qui entraîneront fort probablement la défaillance des réseaux électriques. L’effondrement du Gulf Stream peut entraîner diverses conséquences. Meilleur des cas : hivers plus rigoureux dans les îles britanniques et en Europe de l’Ouest. Pire des cas : le début d’une période glaciaire.
[4] Systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation.
Le calendrier
En janvier 2005, j’ai effectué une tournée de conférences à la grandeur du pays [États-Unis]. Le sujet était la Planète X (Absinthe) et ses répercussions possibles. (Je dois souligner en passant qu’aucune personne responsable n’a jamais affirmé que la Planète X percutera la Terre.) Longtemps avant cette tournée, j’avais réalisé que chercher à déterminer la « date de la plus grande approche » était une poursuite futile qui ne mènerait à rien. J’ai encouragé mes auditeurs à ne pas faire la même erreur que moi en se consacrant principalement sur cette question. Je les incitais au contraire à demeurer à l’affût des effets secondaires, c.-à-d. des tempêtes plus nombreuses et plus intenses (ouragans, typhons, tornades), des éruptions volcaniques et des tremblements de terre plus nombreux et plus intenses (raz-de-marée). En prime : soyez à l’affût d’ouragans survenant sur la terre ferme! Je ne sais toujours pas quand surviendra la plus grande approche de la planète Absinthe. Toutefois, je connais maintenant le plan du gouvernement fédéral.
Meilleur des cas : le gouvernement fédéral des États-Unis commencera à évacuer son propre personnel en 2009. Ceci étant dit, n’oubliez pas qu’il s’agit de circonstances fluides sujettes à des modifications.
Pire des cas (à moins qu’un évènement majeur et tout à fait inattendu ne survienne auparavant – hé, je ne fais aucune promesse) : évacuations massives en 2008.
Qui sera évacué? Le gouvernement fédéral évacuera ses employés et leurs familles. Pourquoi? Hausse du niveau des océans. De quel endroit? Toutes les zones côtières, la totalité du Wisconsin et de la Floride, la Louisiane, et de grandes portions d’autres États. Vers quel endroit? Dans les années 80, le gouvernement américain a commencé à construire des abris pouvant accueillir des milliers d’employés fédéraux avec leurs familles. Ils ont utilisé des fonds spéciaux attribués à la décontamination de sites afin de camoufler ces activités. Ces sites sont répartis sur l’ensemble du territoire des États-Unis. Ils utilisent une technologie dont bien peu sont au courant sur cette planète, et ils ont reçu des fonds dans les milliards de dollars.
Hausse du niveau des océans : événements accompagnateurs
Concurremment et en conséquence du même phénomène (réchauffement planétaire), il y aura une hausse du niveau des océans. Les modèles et les concepts divergent quant au déroulement de ce phénomène, allant d’une hausse graduelle sur 10 à 20 ans jusqu’à un évènement très rapide et extrêmement violent (en l’espace de quatre semaines). Quelle sera cette hausse? Encore là, les modèles varient de 32 à 46 pieds (10 à 14 mètres).
Voici à quoi il faut s’attendre, depuis le Maine en descendant le long de la côte de l’Atlantique, jusqu’à la côte ouest en passant par le Golfe du Mexique :
La côte est des États-Unis sera affectée jusqu’au Blue Ridge Parkway. Cette autoroute scénique parcourt le versant est des Appalaches, depuis Waynesboro en Virginie jusqu’à Sweetwater au Tennessee, sur une distance de 469 miles [775 km]. Notez que la distance est d’environ 125 miles [200 km] entre Waynesboro et la baie de Chesapeake! Similairement, depuis le Maine il y a risque de dommages et de submersion pour l’ensemble de la côte est jusqu’à une distance de 100 miles [160 km] à l’intérieur des terres, dans toutes les régions à l’exception des zones montagneuses à proximité de l’océan. Plus vous descendez le long de la côte, pire la situation devient.
La portion sud de la Géorgie et toute la Floride seront submergées. En tournant vers l’ouest le long de la côte du Golfe du Mexique, on s’attend à ce qu’au moins la moitié de l’Alabama, l’ensemble du Mississippi et la majeure partie de la Louisiane soient submergés. Le Texas sera fortement affecté et submergé sur une distance de 100 miles [160 km] depuis les côtes. L’embouchure du fleuve Mississippi se déplacera vers la frontière actuelle entre la Louisiane et l’Arkansas. Vers le nord, le Mississippi atteindra une largeur de 50 à 100 miles [80 à 160 km], et la majeure partie du sud de l’Illinois se retrouvera complètement sous l’eau ou sera transformée en vaste marécage. Les Grands Lacs inonderont la totalité du Wisconsin et se réuniront pour former une immense mer intérieure allant jusqu’à la baie d’Hudson. La côte ouest sera affectée et possiblement submergée sur une distance de 25 à 100 miles [40 à 160 km] vers l’intérieur des terres, tout dépendant de la topographie et de l’activité sismique.
Les traces de tels évènements sont inscrites dans la roche, les ossements et les mammouths congelés qui révèlent qu’il s’agit d’évènements extrêmement rapides et violents. La carte ci-dessous est une excellente approximation de la carte utilisée par la marine américaine dans ses briefings secrets [depuis le début des années 80] pour illustrer les dommages prévus.
Ayant personnellement présenté cette carte à plusieurs personnes, je connais la réaction de la majorité : vous allez voir si votre résidence, votre condo en Floride ou les maisons de vos amis ou de vos proches sont à risque. Arrêtez-vous, prenez un grand respire et soyez attentif : se retrouver en hauteur n’est que la première condition pour avoir une chance (oui, je sais, une très mince chance…) de survivre à ces évènements!
En outre : le poids de toute cette eau sur les zones sismiques de la Terre va entraîner la libération de toute cette énergie accumulée. Dans la zone sismique de New Madrid, on s’attend à plusieurs tremblements de terre d’une amplitude de 9 ou plus. Les tremblements de terre de novembre 2005 près de Boston indiquent que ce secteur n’est pas à l’abri.
La marine américaine estime que toutes les terres jusqu’à une altitude de 100 pieds (30 m) au-dessus du niveau de la mer seront des pertes totales. Ils estiment que toutes les terres jusqu’à une altitude de 400 pieds (122 m) sont à risque. Nous parlons d’une superficie où plus de 100 millions d’Américains habitent et travaillent[5].
[5] En 2005 ou 2006, lorsque M. Moore a originalement rédigé ce document. Cette population était estimée à plus de 112 millions en 2010, soit près de 36 % de la population des États-Unis.
L’évènement humanitaire significatif
Je n’ai pas choisi ces mots. C’est une expression adoptée par le gouvernement américain en référence à ces évènements. Voici ce que nous savons : on n’admettra pas publiquement que les évènements qui se dérouleront pourraient entraîner des dommages matériels ou des pertes de vie. Juste avant qu’il devienne évident que ce n’est pas le cas, alors et seulement à ce moment, on imposera la loi martiale. Un scénario très commode serait qu’un (ou plusieurs) évènement de nature terroriste fournisse un prétexte à la loi martiale. Pourquoi? Les gens respecteront et se conformeront à des ordres visant à les protéger d’une menace humaine ou d’une épidémie. Ils ne se plieront pas à des ordres qui de toute évidence ne serviront pas à les protéger, d’une catastrophe naturelle par exemple. On estime maintenant que des pertes de vies allant jusqu’à 50 millions de citoyens américains sont considérées comme une perte acceptable. Notez que c’est le gouvernement des États-Unis qui le dit, et non John Moore.
La FEMA[6] a un plan. Le plan consiste à déplacer 100 millions de personnes en danger vers les zones jugées sécuritaires (sans oublier que pratiquement aucun endroit n’est à l’abri d’évènements sismiques). Le plan de la FEMA est tout à fait inadéquat. Dans l’intervalle dont nous disposons (deux à quatre ans), on ne peut mettre en place l’infrastructure nécessaire pour loger, nourrir, fournir en eau potable et en fournitures médicales plus 100 millions de personnes. L’idée que plus de 100 millions de personnes puissent être absorbées dans les infrastructures de logement existantes – et croyez-le ou non, c’est vraiment le plan – est une pure fantaisie.
[6] Federal Emergency Management Agency, l’agence fédérale de gestion des situations d’urgence des États-Unis.
La fin du monde tel que nous le connaissons[7]
C’est arrivé auparavant, probablement à de nombreuses reprises. Les preuves sont nettes et convaincantes – les évènements atteindront sous peu un point critique. Ce qui suit est un synopsis du déroulement des évènements tel que je le conçois.
J’appellerai les différents segments d’évènements des « phases ». Notez qu’il s’agit de circonstances extrêmement fluides, et que je m’efforce d’aider mes lecteurs à analyser et comprendre ces évènements au moment où ils se dérouleront. La fin d’une phase et le début de la suivante ne seront fort probablement pas clairement définis. Ce qui est fort plus probable, c’est que des éléments de deux phases surviendront simultanément. Et honnêtement, je vois déjà certaines de ces choses en train de se produire.
[7] En anglais, The End Of The Wolrd As We Know It, ou TEOTWAWKI.
La première phase
En ce moment (décembre 2005), nous sommes dans la première phase. Les développements se poursuivent et les évènements reliés au climat deviennent de plus en plus bizarres. Ces deux à quatre années de ce que j’appelle la première phase représentent le temps qui reste pour que ceux qui savent puissent se préparer. Les choses semblent et demeurent plutôt normales – bien que ceux qui habitent le long des côtes du Golfe du Mexique ne diraient probablement pas la même chose. La plupart des Américains ont encore l’occasion de faire des préparatifs qui leur seront très utiles. Évidemment, un très faible pourcentage d’entre eux le feront. Je perçois déjà les premiers signes de la deuxième phase sous la forme d’une sensibilité accrue du public à l’égard de ce qu’ils appellent le réchauffement planétaire, le ralentissement du Gulf Stream, des évènements climatiques bizarres, en plus dune augmentation radicale du nombre et de la sévérité des tremblements de terre, des raz-de-marée et des éruptions volcaniques. L’objectif des « pouvoirs en place » est de prolonger la première phase aussi longtemps que possible.
Pour ceux d’entre nous « qui savent », cela nous donne plus de temps pour nous préparer et ne pas avoir à rivaliser avec 275 millions de personnes pour obtenir les choses nécessaires. Êtes-vous déjà allé dans un supermarché, après la diffusion d’une alerte de tempête de neige, pour vous procurer du pain et du lait? Eh bien, multipliez cela plusieurs fois quand vous partirez à la recherche de fournitures essentielles.
La Réserve fédérale dépense comme un ivrogne en foire
On réalise maintenant que la banque centrale des États-Unis (la Réserve fédérale) augmente la masse monétaire sans se soucier des conséquences. En outre, le Congrès des États-Unis dépense de la même manière. Les conséquences d’une telle expansion sont évidentes même pour un élève de première en économie.
L’histoire démontre sans équivoque que tous les pays qui se sont engagés dans ce genre d’activité, sans exception, ont fini dans l’effondrement financier et la ruine.
Je crois maintenant savoir pourquoi ils font cela : parce qu’ils savent qu’il n’y aura pas de conséquences! Ils n’ont pas à se soucier de l’avenir, parce qu’il n’arrivera pas! Ils prévoient que la fin du monde tel que nous le connaissons surviendra avant que les conséquences de leurs actes ne deviennent manifestes.
Plusieurs circonstances géopolitiques se développent, notamment des guerres (les nôtres en Irak et en Afghanistan, plus une douzaine d’autres ailleurs sur la planète). La rareté des ressources, le pic pétrolier, et plusieurs autres points de friction continuent allègrement de se manifester à l’échelle planétaire. Certains sont reliés au sujet de cette monographie, d’autres pas. Je crois que les grandes puissances sont à se positionner pour arriver en tête de la meute lorsque la Terre cessera de trembler et que les eaux se seront stabilisées à leurs nouveaux niveaux.
Deuxième phase
Cette période sera relativement courte. Un an? Peut-être quelques mois, voir quelques semaines. C’est à ce moment que la hausse du niveau des océans ou les évènements météorologiques extrêmement bizarres deviendront des nouvelles quotidiennes. Vous verrez les instruments de propagande s’activer au besoin pour rassurer la populace, expliquant qu’il s’agit d’anomalies passagères et que tout va bien aller. La majorité de la population croira les mensonges du gouvernement.
Mise à jour, avril 2006 : la propagande est en plein essor. Notez que le mantra a été et continuera d’être le suivant :
- Ces phénomènes sont dus à l’activité humaine;
- L’activité humaine peut retarder ou atténuer ces phénomènes; et (par-dessus tout);
- ces phénomènes s’aggraveront dans dix ans ou « plus tard dans ce siècle ».
Si vous demeurez dans une zone densément peuplée ou à risque lorsque la deuxième phase s’activera, vous le ferez au péril de votre vie et de celle de vos proches. Petit indice : plus le gouvernement affirmera que la situation est tout à fait normale et sous contrôle, plus nous approcherons de la troisième phase. Plusieurs (sinon la majorité) des lecteurs de cet article sont confinés dans des zones densément peuplées pour des raisons économiques. Rester ou partir deviendra à un certain point (littéralement) une question de vie ou de mort. À l’approche de la fin de la deuxième phase, la télé, la radio, les journaux et les magazines parleront sans cesse du réchauffement planétaire, du Gulf Stream, et d’évènements météorologiques extrêmement bizarres.
J’ai vu plusieurs pays glisser de la deuxième à la troisième phase (ou directement à l’effondrement complet)[8]. Sans exception, chacun de ces pays a pu préserver une façade de normalité jusqu’au tout dernier moment. Sans exception, chaque gouvernement, jusqu’à son effondrement, a émis des bulletins de nouvelles rassurants à l’intention de la populace. Si vous faites le choix de demeurer dans une zone à risque, vous devrez exercer votre jugement et agir judicieusement afin de ne pas finir en victime prisonnière des évènements.
[8] L’exemple le plus récent étant celui du Vénézuéla.
Ma première consultation rémunérée en matière de préparation remonte à 1977. Au fil des années, j’ai appris à m’attendre à la réponse typique de la plupart des gens, la plupart du temps. J’ai publié des articles sur le phénomène du déni[9]. J’en suis venu à m’attendre à ce que la plupart des gens, la plupart du temps, ne feront rien avant la troisième phase (comme décrite ci-dessous).
[9] Lire cet article sur Henri’s Web Space : Blocages psychologiques à l’éveil : les « Quatre cavaliers de l’amnésie collective ».
Troisième phase
Elle surviendra comme un voleur dans la nuit. Un jour, vous vaquez à vos activités quotidiennes, vous côtoyez votre famille, travaillez dans votre profession, participez à des activités sociales, religieuses ou civiques. Le jour suivant (littéralement du jour ou lendemain), c’est la loi martiale et votre univers a basculé!
C’est le commencement de la fin. On parle souvent de la fin du monde tel que nous le connaissons. Ceux qui attendent (la majorité), ceux qui ne sont pas préparés (la plupart), seront pris au piège. Si vous êtes dans une grande zone métropolitaine lorsque la loi martiale sera déclarée, que Dieu ait pitié de vous et de votre famille! Les eaux approches, et où serez-vous?
Les gants vont tomber, il n’y aura plus de gentil gendarme pour aider les vieilles dames à traverser la rue. Ayant vécu pendant un an dans un pays assujetti à la loi martiale (la république du Vietnam), je n’ai aucune illusion quant à ce que cela signifie :
- Carte d’identité nationale. Vous ne pourrez pas faire grand-chose sans elle.
- Couvre-feux et déplacements limités.
- Fort probablement, restrictions relatives à la vente d’armes à feu, de munitions, d’alcool et de carburant.
- Attendez-vous à des pénuries de produits alimentaires. Forte possibilité de cartes de rationnement ou de puces électroniques pour les articles alimentaires de base.
La possibilité d’un évènement soi-disant terroriste est tout à fait réelle. Il existe un danger bien réel qu’une crise comme celle du virus aviaire[10] soit créée ou exploitée (la faisant paraître plus sérieuse qu’elle ne l’est) comme prétexte à la loi martiale. Avec la troisième phase, la possibilité d’échapper sans conséquence sérieuse (arrestation, ou être abattu pour violation d’un couvre-feu ou de restrictions relatives aux déplacements) s’est évaporée.
[10] Ou Zika…
Ce sera à un certain point pendant la troisième phase que les pouvoirs en place instaureront le Nouvel Ordre mondial ou le gouvernement mondial qui les fait saliver depuis si longtemps.
Quatrième phase
Définition de la quatrième phase : ce sera l’état de la planète pour de nombreuses années. Des zones relativement compactes seront sous l’emprise de la loi martiale. Des petites villes et des villages fortifiés seront relativement sécuritaires, entourés de vastes régions où l’absence de loi et d’ordre rappellera le film Road Warrior [Mad Max].
Les prévisions sont difficiles à cet égard. Le livre Patriots: Surviving the Coming Collapse [Patriotes, survivre à l’effondrement qui vient] peint un tableau relativement réaliste (à mon avis) de ce à quoi le monde ressemblera pour plusieurs années. Le film The Postman nous donne également une bonne idée. Le premier village que Costner rencontre a toutes les caractéristiques d’un village anglais au Moyen Âge.
L’anarchie prévaudra à l’extérieur des zones contrôlées par le Nouvel Ordre mondial ou des petites villes et villages qui se seront formés pour se protéger. Sur la côte du Golfe du Mexique, des milliers de kilomètres carrés ont été plongés dans la quatrième phase pendant des semaines après l’ouragan Katrina [en 2005].
La quatrième phase représentera la loi martiale pour certains, l’anarchie pour plusieurs, et la fin du monde tel que nous le connaissons pour tous!
À quoi ressemblera la fin du monde tel que nous le connaissons?
Je vais continuer d’utiliser des films populaires pour offrir des analogies familières.
Meilleur des cas : villages isolés offrant une certaine sécurité, comme dans le film The Postman. Je m’attends à ce que le gouvernement fédéral n’ait plus une influence très étendue. Ce sera la même chose pour les gouvernements des États. Je m’attends tout à fait à ce que les gouvernements à l’échelle des comtés et des villages soient les plus fonctionnels et les plus importants. Ceci étant dit, les pouvoirs en place ont l’intention d’instaurer leur fameux Nouvel Ordre mondial. Même s’ils n’ont qu’une capacité très limitée de contrôler une population et un territoire limités, ils se considéreront comme les maîtres du monde.
Pire des cas : malheureusement, il existe des preuves évidentes que des civilisations avancées ont existé sur cette planète dans le passé pour être réduites au niveau de subsistance des chasseurs et cueilleurs de l’âge de pierre. En deux ou trois générations, des aptitudes comme la lecture, l’écriture, l’emploi de formules mathématiques complexes ou le raffinage et le travail des métaux se sont perdues. Dans certains cas, à tout jamais. L’archéologie moderne, à l’aide de nouvelles technologies, découvre de plus en plus de preuves, comme ces complexes réseaux de canaux et de systèmes d’irrigation s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres dans la jungle de l’Amazone, au Brésil. Un réseau permettant la production de nourriture pour des millions de personnes. La même région est aujourd’hui habitée par des populations parsemées qui vivent à l’âge de pierre, sans langage écrit.
Pour quelle raison? Encore une fois, nous avons des indices probants. Les preuves indiquent que des raz-de-marée de plusieurs milliers de pieds de hauteur ont balayé des continents en entier. Non, vos yeux ne vous jouent pas des tours. Cela s’est produit dans le passé, et pourrait bien se produire de nouveau! Je sais que c’est difficile à envisager – ça l’a été pour moi. Après avoir lu près de deux mille pages de documentation, je n’ai pas d’autre choix que d’accepter ce fait. Toutes, et je le répète, toutes les civilisations sur terre ont laissé des témoignages écrits ou oraux d’un déluge à l’échelle mondiale. Les technologies permettant d’explorer sous les océans des structures faites par les hommes se sont répandues depuis la Deuxième Guerre mondiale et on signale chaque année de nouvelles découvertes[11].
[11] Voir notamment le livre intitulé Underworld (Civilisations englouties), par Graham Hancock.
J’ai photocopié la page 132 [voir Une hypothèse de travail] du livre Les grands bouleversements terrestres d’Immanuel Velikovsky. Cette page résume des milliers de pages de recherche de la part du docteur Velikovsky dans ce domaine. Selon moi, en m’appuyant sur mes propres recherches, elle reflète très bien ce qui s’est déjà produit dans le passé.
Voici quelques précisions. Sans moteurs à combustion interne et sans réseau électrique fonctionnel, nous ne pouvons pas vivre comme nous l’avons fait depuis 120 ans. Il y a de fortes probabilités que les éléments essentiels de nos infrastructures soient lourdement endommagés ou entièrement détruits. Notez que toutes ces infrastructures sont susceptibles d’être entièrement détruites ou fortement endommagées : réseaux d’aqueduc et d’égouts, réseaux électriques, distribution de gaz naturel, télécommunications, réseaux ferroviaires, barges, ports, raffineries et réseaux de distribution de produits pétroliers, transport routier et aviation civile. Il existe en fait des décrets présidentiels [Executive Orders] signés par W.J. Clinton autorisant le gouvernement fédéral à saisir tout ce que je viens de mentionner[12]. Toutefois, saisir et contrôler une infrastructure en ruines ne sert pas à grand-chose. Revenir aux années 1880 sans l’infrastructure et les aptitudes que la plupart des gens possédaient à l’époque, c’est une recette pour un désastre de proportions apocalyptiques!
[12] Plusieurs autres décrets présidentiels ont depuis été adoptés par les administrations de George W. Bush et de Barack Hussein Obama II. Voir notamment le National Defense Authorization Act (NDAA).
Bref guide de survie[13]
Choses dont vous aurez besoin :
- Nourriture : stockez ce que vous pouvez et cultivez ce que vous pouvez. Idéalement une année (minimum) par personne. Source d’eau potable vous appartenant.
- Abris : pratiquement toutes les structures (avec l’exception possible de dômes monocoques en ciment) seront détruites par des tremblements de terre de 9 ou plus. Solutions de rechange : tentes militaires ultra robustes, yourte, autobus scolaire, conteneurs de transport maritime, et VR. Notez que les tentes légères en nylon pour le camping occasionnel ne sont pas conçues pour l’occupation à long terme et, le cas échéant, elles ne résisteront pas.
- Vêtements : en tissus naturels de bonne qualité (coton, laine, etc.) fabriqués pour les travailleurs de la construction, les chasseurs et les agriculteurs. La plupart des surplus militaires. Évitez le goretex, le nylon et les autres matériaux synthétiques. Bottes, de très bonne qualité, toute saison.
- Transport : les jours des véhicules à moteur personnels seront révolus. Pensez cheval, bœufs, mules (chariots, carrioles), bicyclette, véhicules propulsés à la vapeur (voiture, embarcation, tracteur) et voiliers.
- Soins médicaux et dentaires : l’accès aux soins médicaux et dentaires modernes sera problématique dans le meilleur des cas, et tout à fait impossible dans le pire des cas. Il en sera de même pour les produits pharmaceutiques et les médicaments sous ordonnance.
- Défense familiale : tous ceux qui ne le savaient pas l’ont découvert dans la foulée de l’ouragan Katrina – on doit être prêt à utiliser une force meurtrière pour défendre des vies humaines innocentes. Cela signifie acquérir des armes à feu et apprendre à les utiliser.
- Communications : des communications immédiates et efficaces ne sont pas facultatives en situation d’urgence.
Les points 1 à 7 ci-dessous commencent à peine à effleurer le sujet. La survie à long terme est un sujet d’étude complexe. La bibliographie et les sites web que j’indique vous permettront de commencer.
Vous n’aurez pas seulement besoin de toutes sortes de choses : vous aurez aussi besoin d’une base spirituelle extrêmement solide et d’aptitudes, d’aptitudes, et d’aptitudes. J’explore ces questions en profondeur dans mes deux séminaires sur vidéo : Sécurité familiale en temps périlleux. Survivre à une attaque terroriste — Volume un et volume deux. Chacun contient 2 heures 15 minutes d’instructions et de formation devant une audience.
[13] À lire également : Préparez-vous à une situation de crise, avertit Jim Sinclair, réputé spécialiste des métaux précieux.
Zones sécuritaires
J’ai interviewé des vétérans du corps des sous-mariniers de la marine américaine, et je sais que la marine américaine donne depuis plus de 20 ans des briefings indiquant que la région des Ozarks, dans le Missouri et l’Arkansas, est considérée comme une zone sécuritaire. Il existe de nombreuses recherches dans ce domaine. Les deux meilleures sources d’information sont James Wesley Rawles et son blogue, SurvivalBlog.com, et le livre de Joel Skousen intitulé Strategic Relocation: North American Guide to Safe Places [Déplacement stratégique : guide des endroits sécuritaires en Amérique du Nord]. Notez bien qu’aucune région n’est entièrement sécuritaire.
Bref guide des « zones sûres »
Bien que ces sources soient excellentes, elles ne tiennent pas compte (à ma connaissance) des changements planétaires dans toute la mesure où je les aborde.
Voici les deux facteurs essentiels :
- Distance et élévation relativement aux étendues d’eau importantes.
- Distance relativement aux zones densément peuplées.
En ce qui concerne les étendues d’eau, nous devons espérer et prier pour que le pire des scénarios – des raz-de-marée de plusieurs milliers de mètres de hauteur balayant l’Amérique du Nord – ne se produise pas! Ceci étant dit, espérons pour le mieux et préparons-nous au pire. Il serait de bon conseil d’avoir au moins une capacité minimale de transporter des gens et des fournitures au moyen d’une embarcation. Certaines régions semblent intéressantes, notamment le sud des Appalaches – jusqu’à ce que vous teniez compte de la proximité relative de dizaines de millions de réfugies potentiels!
168?
Un petit avertissement : j’ai eu vent que plusieurs couplés mariés (avec ou sans enfants) croient pouvoir obtenir une petite parcelle de terre dans une zone sûre où établir un refuge sécuritaire. Je leur demande s’ils sont au courant du chiffre 168. Ils me demandent de quoi il s’agit. Je leur réponds qu’il s’agit du nombre d’heures qu’il y a dans une semaine. En plus de tout le travail et de toutes les tâches nécessaires sur un petit établissement autonome, il doit y avoir au moins une personne éveillée 168 heures par semaine! Évidemment, aucun être humain ne peut envisager le fardeau d’un tel horaire pour plus de quelques semaines, sans sérieuses conséquences sur sa santé. La solution consiste à former une alliance entre six adultes ou plus, se réunissant pour établir un refuge sécuritaire.
La carte
Je connais plus d’une trentaine de versions différentes de cartes reliées à la hausse du niveau des océans. Je vous assure, cher lecteur, que je me suis efforcé de mettre la main sur la carte que la marine américaine utilise dans ses briefings secrets – sans succès. La carte ci-dessus a été étudiée et évaluée par plusieurs hommes ayant eu accès à la carte de la marine. On l’a décrite comme tant très proche de la carte de la marine. Oui, les zones inondées sont dessinées à la main. Oui, il existe des versions d’allure plus professionnelle (elles sont assujetties à des droits d’auteur). Toutefois, cette carte est la plus représentative de celle créée par la marine américaine. À une époque où les annonces de chiens perdus sont produites avec perfection à l’aide d’un ordinateur, je sais qu’une carte dessinée à la main fait piètre figure. Je ne fais pas d’excuses – cette carte illustre fidèlement une information bien réelle.
Notez que les régions indiquées comme étant en dessous ou au dessus du niveau des eaux sont des estimations qui reposent essentiellement sur ces facteurs :
- Proximité d’étendues d’eau importantes.
- Altitude actuelle de ces régions par rapport au niveau de la mer.
- Tout facteur tampon (comme les Appalaches).
Finalement (et par-dessus tout), il ne faut pas oublier que l’ensemble du continent nord-américain est à risque :
- De tremblements de terre
- D’éruptions volcaniques (particulièrement le nord-ouest de la côte du Pacifique et la zone de Yellowstone dans un rayon de 1000 kilomètres
- D’ouragans à l’intérieur des terres.
N’oubliez pas : il n’y a aucun endroit entièrement sécuritaire!
Bibliographie

Carte plus récente illustrant le monde tel qu’il pourrait apparaître après un déplacement des pôles. Source : Gordon-Michael Scallion. Future World Map.